Il a procédé à un comptage de tous les élèves de la filière bilingue, très chargée dans ce groupe scolaire. Une classe pourrait ouvrir en maternelle.

« Guten Tag , wie geht es dir ? » Cette petite phrase de bienvenue, Stéphanie Walesa, l’une des deux enseignantes en classe de petite section de maternelle bilingue, l’a prononcée 33 fois, hier matin. Une pour chaque enfant accueilli.

Pas d’épidémie de gastro ni de panne de réveil : tous les élèves sont bien présents. Les parents avaient reçu un coup de fil du directeur, Hervé Hangouët, la semaine dernière, pour leur demander d’amener leur enfant le jour de la rentrée. L’enjeu est de taille : une classe de maternelle bilingue supplémentaire pourrait ouvrir, et l’inspecteur doit pour cela procéder à un comptage.

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Certains parents s’étaient mobilisés au début de l’été (lire notre article du 29 août) , en adressant un courrier au directeur des services de l’Éducation nationale pour l’alerter de cette surcharge annoncée.

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Une réorganisation en quelques heures

La décision sera prise aujourd’hui lors de la réunion du Comité technique spécial départemental.

Toute une réorganisation pourrait alors être opérée en quelques heures, puisque la nouvelle classe serait installée dans un autre bâtiment. Lorsque les élèves arriveront jeudi matin, ils connaîtront leur sort (...)".

Une réunion plénière des parents des 6e aura lieu le jeudi 5 septembre à 18h au réfectoire avec la présentation des 3 associations de parents d'élèves présentes au Collège.

Les associations de parents d’élèves se sont alliées pour obtenir une ouverture de classe. Ici, Marc Sommer (FCPE), Thierry Loth (Apepa) et Sébastien Couturier (Apare). Photo DNA

À la rentrée, la classe de petite section bilingue de l’école maternelle du Rosenmeer devrait atteindre l’effectif critique de 33 élèves. Les parents se mobilisent pour l’ouverture d’une classe supplémentaire.

Les vacances scolaires n’ont pas été aussi sereines que prévu pour certains parents d’élèves de l’école du Rosenmeer de Rosheim (...)

Inquiètes de cette surcharge annoncée, toutes les associations représentées à l’école du Rosenmeer — Apare, Apepa, FCPE, Eltern — se sont mobilisées. Elles ont cosigné une lettre adressée au directeur des services de l’Éducation nationale, et ont rencontré l’inspecteur de la circonscription et le maire, Michel Herr, qui les a assurés de son soutien.

(...) En section monolingue, les élèves ne sont qu’à 19 en petite et moyenne section et 13 en grande section. « On connaît des familles qui ont préféré mettre leurs enfants en monolingue car les conditions y sont meilleures », assure Sébastien Couturier. L’ouverture d’une classe permettrait de désengorger cette filière bilingue qui, après quinze ans d’existence, devient victime de son succès.

DNA du 29/08/2013 -

Voir intégralité de l'article sur le site internet des DNA

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Dans l’Éducation nationale, le seuil à partir duquel est décidée une ouverture de classe dans le premier degré varie chaque année. Pour la rentrée 2013, il est de 32,5. À partir du 33e élève inscrit, on ouvre donc en théorie une classe de plus. Le calcul n’est pas fait sur une seule classe. L’inspecteur de la circonscription procède à une moyenne de toute la section bilingue de la maternelle. Celle-ci compte trois classes : petite (33 élèves), moyenne (32) et grande section (26), soit une moyenne de 30,3. Insuffisant pour demander une ouverture. Mais les ouvertures et fermetures ne répondent pas qu’à une logique de chiffres (...)

Dans leur courrier adressé au directeur des services de l’Éducation nationale, les parents d’élèves mettent le doigt sur un second problème : le non-respect du principe « un maître = une langue ».

À la rentrée, une maternelle et un CE1 auront le même enseignant pour le français et l’allemand. Thierry Loth dénonce un manque de cohérence : « Si l’élève sait que son prof parle le français, il ne fera pas l’effort de lui parler en allemand. »

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